Paul Jacquette

Peinture Du 3 au 26 décembre - vernissage le vendredi 6 décembre à 18h30

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Entrée libre

Date et heure


Du 3 au 26 décembre - vernissage le vendredi 6 décembre à 18h30

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présentation

…Paul Jacquette a mis cinquante ans pour arriver à cette peinture qu’il nous montre aujourd’hui. Elle renoue avec une certaine insouciance que nous avions oubliée depuis le temps des impressionnistes. Elle met en scène des gens qu’il connaît bien, jusqu’à leurs pensées et leurs paroles. Il y a des titres comme : « Tiens, c’est le René qui rentre » ou « Ne te retourne pas, ça fait quinze fois qu’il passe, Casquette Rouge » ou « Papa arrête la contrebasse, tu vois pas que j’habille le petit ? ». Ce sont des instantanés très Tchékhoviens de la vie, dont les significations sont sécrétées par des rapports humains qu’il se borne à suggérer. Rien ne passe sans laisser de trace, toute action a une influence sur la vie présente et future…

Tudor Banus (artiste-peintre)

« Quoi dire sur ma peinture, sur les sujets que je privilégie ?

Dès ma petite enfance à Paramé – Saint-Malo, je regardais mon paysage environnant, les âmes des gens qui le faisaient vivre, les copains pêcheurs de mes parents et leur joie de vivre, cette quiétude après les longues années de guerre, 1950. 

Bien plus tard, la photographie a touché ma sensibilité, si j’ose dire. Passionné, je faisais tout ce que l’on peut faire dans ce domaine. En 1974, habitant à Montparnasse dans un atelier d’artiste, mon avenir semblait tracé, je devenais Peintre, sachant que je dessinais fort bien depuis toujours. Mes thèmes se répètent malgré les changements de figuration.

Hyperréalisme années 70, Expressionnisme années 80, Impressionnisme Années 90.

Depuis je navigue au gré des « Petits Maîtres Bretons et Normands ». C’est un style que je me suis approprié, cette manière de peindre les gens affairés à leurs travaux, leurs moments de détente, la joie d’être entre amis dans une brasserie, un restaurant, un café, les déjeuners à la plage sous les pins, s’abritant du soleil des beaux jours.

J’ai, durant toute mon existence, flâné dans les ports de France, de Rotterdam, de New-York, du Danemark de Suède, que sais-je ? Et retenu ce qui se dégageait de ces endroits de nostalgie, cette envie de partir qui vous saisit, et surtout ce prétexte, les couleurs.

La contemplation aide à comprendre, c’est un remède à l’ennui.

Paul Jacquette
5 Juin 2019
Rosporden